02 décembre 2024

Les diagnostics de VIH continuent d’augmenter en Belgique

Les diagnostics de VIH continuent d’augmenter en Belgique

Selon Sciensano, le nombre de diagnostics de VIH a augmenté de 13 % dans notre pays par rapport à 2022, soit 665 nouveaux cas. Après des années de chiffres en baisse, une tendance préoccupante se dessine depuis 3 ans. Des actions ciblées s’imposent, estime Sciensano.

Selon Sciensano, le nombre de diagnostics de VIH a augmenté de 13 % dans notre pays par rapport à 2022, soit 665 nouveaux cas. Après des années de chiffres en baisse, une tendance préoccupante se dessine depuis 3 ans. Des actions ciblées s’imposent, estime Sciensano.

Cette augmentation du nombre de personnes diagnostiquées touche tous les groupes de la population. Toutefois, les diagnostics sont particulièrement plus élevés chez les hommes belges âgés de 30 à 39 ans ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes (HSH). Les hommes et les femmes hétérosexuels, qu’ils soient d’origine belge ou non, sont également concernés. Chez les femmes, la moitié des nouveaux diagnostics ont été posés chez celles d’origine d'Afrique subsaharienne. 

Des raisons complexes 

Les raisons de cette augmentation inattendue des infections par le VIH sont complexes et variées : 

  • De nombreuses personnes ignorent encore apparemment les risques et ne prennent donc aucune mesure de prévention adaptée.   
  • L’utilisation réduite et irrégulière du préservatif joue un rôle important. Pourtant, depuis le début de l’épidémie, l’accent a été mis sur l’usage du préservatif comme mesure de protection. 
  • Bien que le recours aux traitements préventifs tels que la PrEP reste en constante augmentation chez les HSH, les autres groupes à risque sont confrontés à des obstacles tant au niveau de l’accès à la PrEP qu’à son utilisation efficace.  
  • L’augmentation des autres infections sexuellement transmissibles sexuellement transmissibles (IST), telles que la gonorrhée et la chlamydia, renforce la vulnérabilité, car les personnes atteintes d'IST courent un plus grand risque d'infection par le VIH si elles y sont exposées.   

Selon Sensoa, le centre flamand d'expertise sur la santé sexuelle, le défi consiste à atteindre chaque citoyen, à briser les tabous et à réduire les obstacles liés aux soins et à la prévention. 

Que pouvez-vous faire vous-même ? 

Pour éviter la propagation du VIH, il est essentiel que chacun prenne ses responsabilités. Avez-vous des rapports sexuels avec une ou plusieurs personnes pour lesquelles vous ne pouvez pas exclure qu’elles soient contaminées par le VIH ? Dans ce cas-là, utilisez systématiquement (!) un préservatif et/ou une digue dentaire. Consultez votre médecin afin de savoir si le recours à la PrEP ou à la PeP est approprié pour vous. 

Si vous présentez un risque accru de contracter le VIH, il est nécessaire de vous (faire) tester régulièrement. Si l’exposition au risque remonte à 3 mois ou plus, vous pouvez vous procurer un autotest VIH en pharmacie. Sachez que votre pharmacien sera toujours prêt à répondre à vos questions à propos du VIH et des autres IST, à vous donner des conseils et à vous orienter vers les services adaptés si nécessaire. Vous pouvez également retrouver en ligne les différents lieux où vous pouvez vous faire dépister 

Si vous êtes infecté par le VIH, n’oubliez pas de vous faire soigner et d’en informer votre ou vos partenaire(s) sexuel(s). Ainsi, ils pourront aussi se faire tester et se soigner. 

Stigmatisation et préjugés sur le VIH 

Pour les personnes porteuses du VIH, la stigmatisation reste le problème majeur. La majorité d’entre elles sont très prudentes lorsqu’il s’agit de partager leur diagnostic avec quelqu’un (85%). Elles craignent également que cette information soit répétée. La moitié d’entre elles pense que la plupart des personnes atteintes par le VIH sont rejetées (49%). Ces personnes témoignent des traitements négatifs, du rejet et de la marginalisation dont elles font l’objet si des personnes prennent connaissance de leur infection. Cette stigmatisation les empêche de parler ouvertement du VIH et d’être eux-mêmes, ce qui engendre de l’angoisse et de l’isolement. 

Pour plus d’informations sur la prévention, le dépistage et le traitement du VIH, n’hésitez pas à consulter les sites web : 

Cette augmentation du nombre de personnes diagnostiquées touche tous les groupes de la population. Toutefois, les diagnostics sont particulièrement plus élevés chez les hommes belges âgés de 30 à 39 ans ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes (HSH). Les hommes et les femmes hétérosexuels, qu’ils soient d’origine belge ou non, sont également concernés. Chez les femmes, la moitié des nouveaux diagnostics ont été posés chez celles d’origine d'Afrique subsaharienne. 

Des raisons complexes 

Les raisons de cette augmentation inattendue des infections par le VIH sont complexes et variées : 

  • De nombreuses personnes ignorent encore apparemment les risques et ne prennent donc aucune mesure de prévention adaptée.   
  • L’utilisation réduite et irrégulière du préservatif joue un rôle important. Pourtant, depuis le début de l’épidémie, l’accent a été mis sur l’usage du préservatif comme mesure de protection. 
  • Bien que le recours aux traitements préventifs tels que la PrEP reste en constante augmentation chez les HSH, les autres groupes à risque sont confrontés à des obstacles tant au niveau de l’accès à la PrEP qu’à son utilisation efficace.  
  • L’augmentation des autres infections sexuellement transmissibles sexuellement transmissibles (IST), telles que la gonorrhée et la chlamydia, renforce la vulnérabilité, car les personnes atteintes d'IST courent un plus grand risque d'infection par le VIH si elles y sont exposées.   

Selon Sensoa, le centre flamand d'expertise sur la santé sexuelle, le défi consiste à atteindre chaque citoyen, à briser les tabous et à réduire les obstacles liés aux soins et à la prévention. 

Que pouvez-vous faire vous-même ? 

Pour éviter la propagation du VIH, il est essentiel que chacun prenne ses responsabilités. Avez-vous des rapports sexuels avec une ou plusieurs personnes pour lesquelles vous ne pouvez pas exclure qu’elles soient contaminées par le VIH ? Dans ce cas-là, utilisez systématiquement (!) un préservatif et/ou une digue dentaire. Consultez votre médecin afin de savoir si le recours à la PrEP ou à la PeP est approprié pour vous. 

Si vous présentez un risque accru de contracter le VIH, il est nécessaire de vous (faire) tester régulièrement. Si l’exposition au risque remonte à 3 mois ou plus, vous pouvez vous procurer un autotest VIH en pharmacie. Sachez que votre pharmacien sera toujours prêt à répondre à vos questions à propos du VIH et des autres IST, à vous donner des conseils et à vous orienter vers les services adaptés si nécessaire. Vous pouvez également retrouver en ligne les différents lieux où vous pouvez vous faire dépister 

Si vous êtes infecté par le VIH, n’oubliez pas de vous faire soigner et d’en informer votre ou vos partenaire(s) sexuel(s). Ainsi, ils pourront aussi se faire tester et se soigner. 

Stigmatisation et préjugés sur le VIH 

Pour les personnes porteuses du VIH, la stigmatisation reste le problème majeur. La majorité d’entre elles sont très prudentes lorsqu’il s’agit de partager leur diagnostic avec quelqu’un (85%). Elles craignent également que cette information soit répétée. La moitié d’entre elles pense que la plupart des personnes atteintes par le VIH sont rejetées (49%). Ces personnes témoignent des traitements négatifs, du rejet et de la marginalisation dont elles font l’objet si des personnes prennent connaissance de leur infection. Cette stigmatisation les empêche de parler ouvertement du VIH et d’être eux-mêmes, ce qui engendre de l’angoisse et de l’isolement. 

Pour plus d’informations sur la prévention, le dépistage et le traitement du VIH, n’hésitez pas à consulter les sites web : 


Dernière mise à jour le  03/12/2024

© APB 2024 Editeur Responsable: Nicolas Echement

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